Sculptures en acier

Avec la peinture, je me sentais limité par le cadre, les volumes à respecter. Dans la sculpture, il y a quelque chose de plus spontané. Les contraintes imposées par l’acier m’apportent une plus grande liberté de création et un rapport puissant à la matière que la peinture ne pouvait m’apporter. Avec l’acier, j’ai trouvé mon moyen d’expression.

De froid et statique, l’acier devient léger et poétique par le mouvement. Je recherche toujours le mouvement, la vie. Pas de détails, pas de couleurs… C’est le choix fort du métal dur, froid et austère. C’est le geste pur, vrai, retrouvé, sublimé. C’est l’élan fragile dans l’apesanteur, la grâce sensible, la danse des corps à la recherche de l’équilibre de l’âme. C’est mon imaginaire chargé du quotidien sublimé. C’est l’angoisse dépassée… l’amour quelque part.